1er café numérique de l’apeea : Jeudi 8 février 2018, de 8h à 9h30, au Café Le Bullier

 

Du smartphone à la tablette (même pour étudier), les écrans sont omniprésents… L’apeea se mobilise aux côtés des parents pour voir de quelles façons appréhender au mieux ces nouveaux outils.

C’est pourquoi, en parallèle de conférences régulières sur le sujet, la mise en place d’une hotline ou des conseils sur le contrôle parental (ex: sur youtube), la commission Réseaux et Multimedia lance une formule de “café numérique”.

Le café numérique est un rendez-vous mensuel le matin ou le soir (par alternance), pour recueillir et échanger de façon libre sur les thèmes qui suscitent l’intérêt des parents au sujet des écrans.

Le 1er café numérique aura lieu jeudi 8 février, de 8h à 9h30, au café Le Bullier (22 av. de l’Observatoire – 14e). Le thème portera sur les dangers et avantages des activités sur écrans, et comment cadrer ces activités, sous la forme d’échanges informels. Bisser Alexandrov, Micheline Kingston, Etienne Li (responsable de la commission Réseaux et Multimedia), Florence Moch, et Paul Windey, membres du comité de l’apeea, ainsi que Caroline Goldsztejn (professeur certifié d’anglais et parent d’élèves équipés de tablettes en 5e et 4e) vous y accueilleront.

Voici quelques brèves citations d’articles récents sur le sujet qui nous ont interpellé:
Le Monde du 19 janvier 2018:  Ecrans : ados accros, parents à cran  Les 6-17 ans passent plus de quatre heures par jour devant un écran, les 15-16 ans plus de cinq heures (Médiamétrie, avril 2017)… 
[cet ingénieur de 46 ans] a rué dans les brancards lorsqu’il a découvert les écarts de conduite de sa fille de 14 ans, qui est passée de 30 SMS par mois à 3 000, dont certains envoyés à 2 heures du matin, malgré la consignation nocturne du portable au salon. « J’ai détruit la puce, confisqué le portable deux bons mois, avant de l’autoriser à nouveau avec des règles précises d’utilisation et un contrôle parental », témoigne-t-il…
« Cadrer sans accompagner est aussi inutile que vouloir accompagner sans cadrer. Les deux sont indispensables », rappelle Serge Tisseron, 
psychiatre, membre de l’Académie des technologies.

Scientific American Feb 2018:  Are smartphones really destroying the lives of teenagers?
Because researchers agree that having a close and caring relationship with parents is one of the most important contributors to an adolescent’s positive mental health, the best thing parents can do is bond with their teens around tech use. Nicholas Allen, director of the Center for Digital Mental Health at the University of Oregon says “Ask what they find compelling about their phones, ask them what their fears and their interests are. That kind of discussion is much more productive than saying, ‘Put the phone down at the table.’

(Traduction approximative : “les chercheurs s’accordent sur le fait qu’une relation proche et aimante avec ses parents est un des principaux facteurs d’une bonne santé mentale des adolescents; il faut que les parents s’attachent à avoir un contact rapproché avec leurs ados au sujet des outils numériques; les conseils à ce sujet de Nicholas Allen, directeur d’un centre de recherche sur la santé mentale et le numérique à l’Université d’Oregon : “leur demander ce qui les branche le plus dans leur téléphone, leur demander ce qui leur fait peur aussi ou ce qui les intéresse, est bien plus constructif que de leur dire ‘Arrête d’utiliser ton téléphone à table’ “.

(liens vers les articles complets, et le guide du CLEMI sur apeea.net)

Le second café numérique sera programmé pour le 15 mars de 18h à 19h30 au Coffee Club (lieu à confirmer)
la Commission Réseaux et Multimedia (multimedia@apeea.net)
 

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